Comment se fabriquent nos souvenirs ?

Comment se fabriquent nos souvenirs ?

La mémoire est un état du fonctionnement cérébral, qui résulte d’un traitement parallèle et distribué, des neurones dans différents régions du cerveau. C’est d’elle que dépend, une bonne partie du comportement observable qui se manifeste par l’activation des muscles o u des glandes, ( comme dans le cas de la transpiration ou des larmes ) C’est encore d’elle que dépendent d’autres formes de l’activité cérébrale, comme lorsqu’un sujet reste immobile et évoque un souvenir ou lorsqu’il fait un rêve pendant son sommeil, que nous ne pouvons pas déceler, dans le comportement observable mais que nous enregistrons avec des techniques appropriées telle que la neuro -imagerie.

En effet la mémoire est bien plus qu’une boite ou nous allons chercher des souvenirs. Elle touche à tous les aspects de notre vie quotidienne. Imaginons que nous sommes avec un ami et que menaçons de lui enfoncer le doigt dans l’œil. Sa première réaction sera de fermer l’œil par une réponse réflexe de protection. Face aux menaces suivantes, il saura que c’est le pour rire même s’il ne comprend pas bien la plaisanterie. Et il cessera de fermer l’œil, il s’agit là d’un phénomène connu sou le nom d’habituation. C’est une modalité d’apprentissage simple.  Quand votre partenaire vous donne un numéro de téléphone et que vous le composez sans le noter, vous le conservez dans ce qu’on appelle la mémoire à court therme, ou mémoire de travail. Si vous ne le mémorisez pas, vous l’aurez oublié en quelques minutes.  Si vous roulez à bicyclette, vous n’avez pas conscience de la séquence

de mouvements que vous effectuez ni de la coordination requise pour garder l’équilibre.

C’est la conséquence d’un processus d’apprentissage ancien, conservé dans qu’on appelle la mémoire motrice. De fait, si le cerveau devait constamment donner des ordres conscients. Il est probable que vous tomberiez de la bicyclette. Le cas du karatéka, n’est pas très différent :

S’il fallait qu’il réfléchisse à la façon de porter ses coups, il serait rapidement battu par son adversaire.

Plus son action est automatique plus elle est adroite car elle est soutenue par des programmes stockés, dans sa mémoire motrice. Le fonctionnement d’un feu de circulation n’est pas très diffèrent,

Quant à la proximité d’un accident elle déclenche, chez beaucoup de gens une réponse végétative- émotionnelle semblable à celle qu’on éprouve devant les films d’horreur.  L’un des grands mérites

D’Hitchcock fut de savoir déclencher des réponses émotionnelles chez les spectateurs avant que l’évènement ne survienne à l’écran.

Comment se fabriquent nos souvenirs ?

La mémoire est un état du fonctionnement cérébral, qui résulte d’un traitement parallèle et distribué, des neurones dans différents régions du cerveau. C’est d’elle que dépend, une bonne partie du comportement observable qui se manifeste par l’activation des muscles o u des glandes, ( comme dans le cas de la transpiration ou des larmes ) C’est encore d’elle que dépendent d’autres formes de l’activité cérébrale, comme lorsqu’un sujet reste immobile et évoque un souvenir ou lorsqu’il fait un rêve pendant son sommeil, que nous ne pouvons pas déceler, dans le comportement observable mais que nous enregistrons avec des techniques appropriées telle que la neuro -imagerie.

En effet la mémoire est bien plus qu’une boite ou nous allons chercher des souvenirs. Elle touche à tous les aspects de notre vie quotidienne. Imaginons que nous sommes avec un ami et que menaçons de lui enfoncer le doigt dans l’œil. Sa première réaction sera de fermer l’œil par une réponse réflexe de protection. Face aux menaces suivantes, il saura que c’est le pour rire même s’il ne comprend pas bien la plaisanterie. Et il cessera de fermer l’œil, il s’agit là d’un phénomène connu sou le nom d’habituation. C’est une modalité d’apprentissage simple.  Quand votre partenaire vous donne un numéro de téléphone et que vous le composez sans le noter, vous le conservez dans ce qu’on appelle la mémoire à court therme, ou mémoire de travail. Si vous ne le mémorisez pas, vous l’aurez oublié en quelques minutes.  Si vous roulez à bicyclette, vous n’avez pas conscience de la séquence

de mouvements que vous effectuez ni de la coordination requise pour garder l’équilibre.

C’est la conséquence d’un processus d’apprentissage ancien, conservé dans qu’on appelle la mémoire motrice. De fait, si le cerveau devait constamment donner des ordres conscients. Il est probable que vous tomberiez de la bicyclette. Le cas du karatéka, n’est pas très différent :

S’il fallait qu’il réfléchisse à la façon de porter ses coups, il serait rapidement battu par son adversaire.

Plus son action est automatique plus elle est adroite car elle est soutenue par des programmes stockés, dans sa mémoire motrice. Le fonctionnement d’un feu de circulation n’est pas très diffèrent,

Quant à la proximité d’un accident elle déclenche, chez beaucoup de gens une réponse végétative- émotionnelle semblable à celle qu’on éprouve devant les films d’horreur.  L’un des grands mérites

D’Hitchcock fut de savoir déclencher des réponses émotionnelles chez les spectateurs avant que l’évènement ne survienne à l’écran.

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